S’appeler Crédit Agricole nous engage plus que jamais. C’est notre fierté mais c’est aussi notre devoir. Alors, au Crédit Agricole, nous agissons notamment pour financer toutes les agricultures et leurs filières parce qu’elles contribuent toutes à notre indépendance alimentaire.

Pour ce deuxième portrait, nous faisons la connaissance de Stéfan ROUCOLLE, un jeune céréalier installé en 2020 en Haute-Garonne.

 

• Pourquoi avoir choisi le métier d’agriculteur ?

C’était pour moi la suite logique des choses, j’avais un lien avec ce milieu depuis le plus jeune âge et je ne me suis jamais imaginé ailleurs que sur une exploitation agricole. Début 2020, je me suis donc associé avec mon père.

• Quelles formations as-tu suivies pour devenir agriculteur ?

J’ai fait un BAC Pro CGEA (Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole) et j’ai poursuivi avec un BTSA APV (Agronomie : Productions Végétales).

• Quelles démarches as-tu réalisé pour t’installer ?

En 2019, je me suis présenté au PAI (Point Accueil Installation) de la Chambre d’Agriculture de Haute-Garonne. Afin d’obtenir l’aide DJA (Dotation Jeunes Agriculteurs), j’ai dû acquérir la Capacité Professionnelle Agricole. Pour cela, j’ai suivi un stage de 21 heures dans le cadre du parcours PPP (Plan de Professionnalisation Personnalisé). Je suis toujours en cours de parcours DJA, les démarches durent 4 ans, avec en amont le montage du dossier avec la réalisation du plan d’entreprise sur 4 ans.  C’est long et fastidieux ; mais cela vaut le coup de poursuivre.

• Pourquoi as-tu choisi d’être céréalier ?

Je suis arrivé en tant qu’associé sur une structure déjà existante avec un rythme de croisière, donc je reste dans la continuité de ce qui se fait.  Nous exploitons 230 hectares, avec un schéma assez typique : blé (majoritairement blé dur) ; orge ; colza ; tournesol. Nous travaillons avec la Coopérative CASCAP.

• Quel est ton rythme de travail ? Comment s’organisent tes journées ?

C’est difficile de quantifier le temps de travail, car il y a toujours de quoi faire avec « des creux et des bosses » …

Pour les pics d’activités, nous nous levons très tôt sans savoir à quelle heure nous rentrons à la maison, parfois nous mangeons directement sur le chantier. Nous avons du travail tout au long de l’année que ce soit sur les parcelles, au bureau pour l’administratif ou encore l’entretien du matériel au niveau de l’atelier.  En effet, tout le matériel nous appartient. Nous devons donc l’entretenir d’autant plus que je travaille également en tant qu’entrepreneur associé dans une ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) en SARL. C’est une structure créée par mon père, déjà existante à mon arrivée.

• Maintenant que tu es installé, as-tu de nouveaux projets ?

Des projets nous en avons toujours plein la tête ! Mais disons qu’il nous manque le temps…

Pour le moment nous restons comme ça… Nous savons, concernant le foncier, qu’il est très difficile de s’agrandir surtout depuis quelques années. Nous allons toutefois construire un nouveau bâtiment photovoltaïque.

• Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui veut s’installer ?

Tout d’abord de se faire accompagner par un juriste, un cabinet comptable… Il y a tellement de démarches et de choses à connaître que nous pouvons vite nous éparpiller et ne rien faire de bon.

Ensuite, il faut être très motivé et très pointu concernant les pratiques agronomiques.

Enfin, nous devons bien nous former et être curieux : il faut aller voir ce qui se pratique sur d’autres territoires.

• Pourquoi as-tu adhéré au JA 31 ?

Des rencontres avec des voisins JA. Cela fait maintenant 4 ans que je suis chez les JA31, avec deux mandats en tant que président du canton de Cadours.

• Qu’est-ce que JA t’apporte au quotidien ?

Un lien social sur le territoire. C’est un réseau large qui nous permet de voir ce qui se passe aux quatre coin du département. Cela me permet de défendre la profession à mon échelle.

• Quels sujets syndicaux te touchent plus particulièrement ?

L’artificialisation des terres agricoles, aujourd’hui une parcelle est là pour produire et nourrir la population. Elle n’est pas là pour recevoir des tonnes de béton et de bitume !

• Pourquoi avoir choisi le Crédit Agricole Toulouse 31 ?

C’est la banque familiale, je me suis naturellement tourné vers elle.

• Qu’est-ce que le Crédit Agricole Toulouse 31 t’a apporté dans ton projet ?

Le Crédit Agricole m’a épaulé lors du financement du rachat des parts sociales au moment de mon installation. Je travaille essentiellement avec le Crédit Agricole dès qu’il y a un investissement à faire sur l’exploitation agricole ou l’ETA.

• Pour toi, à quoi ressemblera l’agriculture de demain ?

Je pense que l‘agriculture telle que nous la pratiquons aujourd’hui est un modèle sain et durable, vis-à-vis de l’écologie, mais aussi et surtout vis-à-vis de l’autonomie alimentaire.

Je pense que l’agriculture de demain ressemblera en tout point à celle d’aujourd‘hui.